samedi 8 janvier 2011

Rendez vous à la Tour du Valat, pour la journée de rencontre annuelle de l’ONEM !

Par un nuageux samedi de janvier, nous voici en route pour la Camargue et plus précisément la Tour du Valat La tour du Valat, c’est une station biologique située aux confins de la Camargue au sein de laquelle sont développées des programmes de recherche et de gestion des zones humides méditerranéennes (Site Tour du Valat).

Petit détour inattendu vers les Saintes Maries de la Mer en chemin desquelles nous avons été survolés par trois grues cendrées (Grus grus), mes premières !!
En matinée, nous avons eu le privilège de nous rendre sur un observatoire à une demi-heure de marche de la station. Devant nous un très bel étang bien apprécié par les oiseaux en hivernage! Bien sûr de nombreux flamants roses (Phoenicopterus ruber), mais aussi des canards (nettes rousses Netta rufina ; canards souchets Anas clypeata ; canards chipeau Anas strepera ; canards pilet Anas acuta, etc. ), des oies cendrées (Anser anser) et des cygnes (cygne tuberculé Cygnus olor et cygne de Bewick Cygnus colombianus). Et cette liste est loin d’être exhaustive !

Tour du Valat: Flamants et compagnie

Après un petit pique-nique au soleil de janvier (ça a vraiment du bon le Sud !), petite réunion de l’ONEM visant à dresser le bilan de l’asso et de présenter les projets en cours et à venir.
Mais alors, c’est quoi l’ONEM ?
L’ONEM de son petit nom, ou l’Observatoire Naturel des Ecosystèmes Méditerranéens est un réseau de naturalistes de la région méditerranéenne. Le but de cet observatoire est de regrouper naturalistes, gestionnaires et chercheurs pour échanger des connaissances sur la faune, la flore et les habitats méditerranéens. L’Observatoire ne concerne pas seulement les départements du pourtour méditerranéen mais aussi tout ceux recevant une influence méditerranéenne (20 départements au total).

A ce jour, les principaux projets de l’ONEM consistent en des enquêtes, enquêtes visant à déterminer les aires de répartition d’espèces données (par exemple, lézard ocellé, zonite, scolopendre ceinturé, dianes et proserpines et leurs plantes hôtes…). La plupart des espèces suivies sont identifiables par le « tout public » et permettent donc d’appeler à la participation du plus grand nombre. Bien sûr, ces enquêtes sont également l’occasion de sensibiliser les gens aux problématiques liées à la biodiversité.

Butus occitanus fait l'objet d'une enquête de l'ONEM

Joli programme invitant tous les gens curieux de nature à participer !
Et l’ONEM n’est pas le seul à faire appel à la participation de citoyens volontaires. Depuis quelques années de nombreux programmes demandent l’aide des citoyens pour effectuer des suivis et inventaires de la biodiversité qui nous entoure. La science a besoin de tous pour avancer et les sciences citoyennes permettent ainsi d’impliquer un maximum de citoyens et d’obtenir davantage de données. Vous pouvez retrouver une grande majorité des programmes de sciences citoyennes sur le site de Tela Botanica (livret Observons la Nature)

A bientôt sur le terrain!!

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